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Contre Toulouse, le PB va-t-il prolonger la bonne série ? – L’œil de Jeffrey
©Solotiana
Après un 8 ème succès consécutif au bout du suspens mardi, le Poitiers Basket revient à domicile pour affronter Toulouse, gros prétendant au top 5. Dans une mauvaise phase récemment, les Toulousains se sont remis sur les rails en allant gagner à Rueil.
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Lorsque le PB s’est rendu à Toulouse le 29 octobre, il s’apprêtait à affronter une formation très en réussite (à l’époque, 82 points marqués et 72 points concédés par match) et dont le potentiel offensif semblait redoutable (victoire contre Rueil le 22 octobre de 33 points : 99-66). Or contre Poitiers, cette équipe a été battue à plate couture (50-65), c’était LE match de référence de la défense poitevine. Par la suite (11 rencontres), l’offense toulousaine n’a jamais franchi la barre de 80 points.
L'enjeu du match
Et l’enjeu du match ? Invaincu en décembre, le PB va essayer de terminer le mois de janvier tout aussi invaincu. Quant aux visiteurs, et à l’instar de plusieurs autres formations, Toulouse (10 victoires, 9 défaites) lorgne du côté du « top 5 » de la poule A. Cela dit, il n’a pas joué depuis le 21 janvier (victoire à Rueil, 61-55, dans ce qui a dû être une véritable guerre des tranchées). Auparavant, il avait perdu ses trois derniers matchs.
L''adversaire du soir
Quant aux joueurs adverses, le meneur principal de Toulouse, c’est l’inoxydable Faycal SAHRAOUI, 42 ans, qui s’est illustré pendant de longues années à La Rochelle. Excellent organisateur de jeu, il est également encore capable de prendre feu à tout moment. En un mot, le danger permanent. Il est épaule par les arrières Olivier YAO-DELON, également ex-Rochelais et qui est réputé être un vrai guerrier, et Adrien THIMON (pas « Thinon »), très bon défenseur et marqueur plutôt prolifique (près de 14 points par match).
Parmi les intérieurs, les Poitevins de méfieront de Camerounais Franck YANGUE, qui s’est aguerri en Turquie, et aussi du polyvalent Lucas KOUYATE, dont la combativité n’est pas traduite dans les lignes de statistiques. Et ils se souviendront bien évidemment de Ron ANDERSON, lui aussi ex-Rochelais à la suite d’un an et demi en terre pictave. Un joueur dont l’énergie inépuisable et une certaine rage de vaincre sont les marques de fabrique, il se distingue tout autant à Toulouse (près de 15 points et 8 rebonds par match).
Jeffrey Arsham
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