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Retrouver une bonne dynamique contre Lyonso Basket – L’œil de Jeffrey

©Solotiana

L’enjeu du match inaugural de l’Arena Futuroscope est exceptionnel. Devant plus de 5000 spectateurs, le Poitiers Basket va tenter de joindre l’agréable (le spectacle) à l’utile (la victoire), ce qu’il a réussi à faire le 5 avril dans une belle performance contre une bonne équipe de Mulhouse.

0 è
au classement
POITIERS

V – D – V – D

vs

12/04 • 20h

LYON

D – D  D  D

0 è
au classement

Maintenant que le rêve de remontée directe en Pro B s’est dissipé, les trois matches restants de la Phase 2 du championnat doivent servir de rampe de lancement vers la Phase 3 : les play-offs. En conservant la deuxième place au classement, le PB s’assurerait l’avantage de domicile pendant (éventuellement) les quatre tours ; pour être certain d’y parvenir, il faudra qu’il remporte deux des rencontres à venir : contre Lyon le 12, au Havre le 15 et à Chartres le 18. 

En ce qui concerne l’adversaire du jour, il importe de se rappeler que ce club satellite de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne de Tony PARKER termine actuellement une année prometteuse (mais mitigée) d’apprentissage à la Nationale 1. D’une part, le promu a fort bien négocié la Phase 1 (18 victoires, 8 défaites) ; d’autre part, pendant la Phase 2 il s’est incliné sept fois de suite (série en cours). De tels contretemps sont en majeure partie expliqués par l’entorse à la cheville de l’intérieur Michael CRAION, joueur lyonnais de loin le plus productif (près de 14 points et 7 rebonds par match); si l’équipe de Tours a été promu en Pro B, c’est en majeure partie grâce aux apports de Craion, Marius CHAMBRE et un certain Alexis DARGENTON… Pour pallier l’absence prolongée de Craion, les Lyonnais ont recruté le meneur britannique Benjamin MOCKFORD, 33 ans, dont le rendement statistique n’est pas comparable (8 points et 1 rebond par match).

Par contre, les Lyonnais ont récemment récupéré le micro-meneur hyperefficace, Marc-Antoine PELLIN, 34 ans, dont la carrière a été en partie gâchée par des pépins physiques récurrents. C’est un créateur de jeu hors pair dont les statistiques (7 passes décisives par match tout de même) ne donnent qu’une faible idée de son apport sur le terrain. Attention, danger !

C’est pourtant sans Pellin que lors du match aller, les Lyonnais ont été à deux doigts (à deux lancers francs près…) de battre Poitiers (66-67). Dans cette rencontre, le pivot Bastien ALBERT, 27 ans, a failli assommer les visiteurs (17 points, 7 rebonds) ; l’arrière Theo REY, 21 ans, s’est également distingué (10 points, 9 rebonds, 6 passes décisives).  

Si les autres joueurs (mis à part le capitaine, l’arrière Kevin JOSS RAUZE, 33 ans) sont relativement peu « capés », ceci s’explique par le fait que Lyonso Basket joue la carte de la jeunesse. Les intérieurs Kevin KOKILA (10 points/match) et Victor DIALLO (6 points/match) n’ont que 20 ans, ainsi que l’arrière/ailier polyvalent, Elwin NDJOCK (12 points/match). 

De toute manière, les Lyonnais sont d’ores et déjà qualifiés pour les play-offs, et il n’est pas impossible, loin de là, que les Poitevins les revoient lors des quarts de finale. 

Jeffrey Arsham
Bénévole